(suite de l’article du 21.04.2020)
La confiance, maintenir la confiance.
Tout économiste, tout chef d’entreprise sait que la confiance est le pilier de la bonne santé d’une économie.
Dans l’attente d’une SAVOIE émancipée, c’est à dire maître et garante des règles économiques applicables sur son territoire, 100%SAVOIE fait des propositions concrètes pour sauvegarder l’existence et également la capacité de produire biens et services par nos TPE/PME. Objectif : rétablir la confiance.
Pour y parvenir, après le constat qui va suivre,
il suffit – c’est la méthodologie constante développée dès l’origine par notre notre mouvement – d’appliquer certaines règles : innover, refuser les a-priori, penser intérêt général, rejeter la pesanteur bureaucratique, et croire en un avenir meilleur.
Donc tout le contraire des inefficaces et coûteuses usines à gaz mises en place par Bercy et le ministère du travail, sous la sanction toujours encourue du juge par le chef d’entreprise (1).
Comment en serait-il autrement dans un pays sclérosé par une classe de politiques et hauts fonctionnaires ( souvent les mêmes successivement d’ailleurs) issus de moules similaires, qui ne sont pas atteints financièrement par cette crise et ne visent qu’à un objectif : durer et conserver le pouvoir pour le pouvoir.
Il y a une différence énorme, fondamentale avec le chef d’entreprise, même sans salarié et auto-entrepreneur : lui il engage chaque jour son pognon, donc son patrimoine, donc la vie de sa famille et quand il en a, la vie des familles de ses salariés.
C’est également la même différence avec le dirigeant d’un grand groupe international, souvent issu d’une grande école, mais qui lui non plus ne risque rien, ni son pognon (sauf à renoncer généreusement et médiatiquement à la part variable de sa rémunération qu’il n’aurait de toute façon pas percue en 2020 – (1bis)) , ni son patrimoine, ni la vie de sa famille, mais par contre qui risque celle des salariés du groupe.
Lui d’ailleurs a l’entregent nécessaire et l’écoute des hautes autorités pour obtenir des sommes et avantages colossaux pour son groupe (2)
Il est donc illusoire de penser que l’exécutif du pays France saura trouver les solutions qui sauveront nos artisans, commerçants, libéraux, associations, agriculteurs, producteurs, industriels locaux ni non plus nos institutions culturelles savoisiennes et notre presse locale.
100%SAVOIE exige que des mesures simples et énergiques soient prises en leur faveur aux fins de restaurer chez eux et leurs salariés l’indispensable confiance.
1 DON immédiat à chaque entreprise au titre de mars (16.03), avril et mai (11.05) d’un montant correspondant à 95% du de chiffre d’affaire TTC de la même période 2019 (3)
Cette somme sera considérée comptablement et fiscalement comme une recette.
2 A charge pour les entreprises de régler dans les délais habituels leurs fournisseurs et salariés, les taxes et impôts, et de souscrire l’engagement pour elles de ne mettre en oeuvre aucun licenciement jusqu’au 31.12.2020.
Bercy ayant les chiffres mois par mois 2019, ainsi que les coordonnées bancaires des entreprises, le calcul du montant et le paiement devra intervenir sous 8 jours (4)
3 ENGAGEMENT d’une négociation auprès de l’UNION EUROPEENNE pour étendre cette mesure à toutes les entreprises de l’UNION, et d’en assurer le financement par le BCE par émission de monnaie.
Analyse de faisabilité :
a- les entreprises étant assurées d’une trésorerie, sans dette à rembourser, les dépôts de bilans seront insignifiants, et elles seront prêtes à redemarrer sous bref délai pour leurs clients particuliers et professionnels ; les risques de pertes de marché à l’export deviennent limités (4)
Début 2021 les ajustements et restitutions éventuelles seront engagées (ex: entreprises n’ayant pas ou en partie seulement cessées leurs activités, en liquidation judiciaires,…)
La somme sera sur une base hors taxes pour les entreprises non assujetties à la TVA.
Pour une approche des sommes en jeu voir(4bis).
Lorsque l’on voit les difficultés de certaines entreprises à obtenir des banques les prêts garantis par l’Etat, et quand les autres verront leur trésorerie future affectée par le remboursement de ces prêts, ainsi que leur bilan dégradé, les lendemains risquent de générer désenchantement et fragilisation à retardement.
N’oublions pas que par le système de prêt actuel, cet argent sera remboursé au système bancaire, soit un afflux de cash pour lui de dizaines de milliards ( taux de défaillance des remboursements estimé à 4%)
b- les salariés seront rassurés par le maintien par leur entreprise de 100% de leurs rémunérations ( comme les fonctionnaires actuellement) garantissant le paiement de leurs loyers, prêts, et la continuité de leurs dépenses de consommation ; et le maintien de leur emploi !
Lorsque l’on voit ce que coûte mensuellement le chômage partiel (5) et le temps perdu en bureaucratie (6), celà permettrait de réserver les services publics à l’étude des seuls cas marginaux.
c- les finances publiques seront moins affectées puisque les revenus des entreprises et des personnes étant maintenus, l’impôt sur le revenu, l’IS et la TVA resteront collectés à leur niveau habituel.
Le Trésor public étant chargé de verser les dons aux entreprises, ceci économise les frais d’intermédiation des banques qui pourront mieux se consacrer à leurs activités de prêts d’investissements traditionnels puisque leurs clients restent solvables.
Les recettes des collectivités publiques devront être assurées par un principe de don similaire à celui des entreprises.
c – en étendant la mesure à toutes les TPE/PME de l’UNION ceci démontrerait qu’il existe dans le monde réel, et pas que dans les seules pensées des bureaucrates de Bruxelles, une véritable europe solidaire entre ses peuples, et pour une fois au bénéfice de ses seules entreprises et habitants.
Cette mesure ne serait pas créatrice de distorsions concurrentielles, puisque tous seraient dans la même situation qu’en l’absence de crise, ni d’effet inflationniste puisque la masse monétaire en circulation pour la période de crise serait identique à celle qu’il y aurait eu en circulation pour la même période hors crise.
Alors que les pseudo-solutions actuellement mises en oeuvre n’excluent pas à court terme une augmentation significative des prix de certains biens et services malgré la chute du cours du pétrole : du tarif de la coiffeuse aux produits alimentaires ou d’équipements (matières premières alimentaires +3%, transports +3,5% , +10% pour l’industrie alimentaire, toutes hausses non repercutées à ce jour – figaro éco 17.04.2020 p33)
d – dans un second temps ( 2021) cette aide publique définitive, financée par l’Union, pourra être complétée par le versement sur demande volontaire de l’entreprise des 5% restant du référentiel, sous des conditions contractualisées que la somme soit exclusivement affectée à des mesures de transition énergétique et socio-environnementales validées par l’UNION.
Bien évidemment des détails seront à préciser, des observations à compléter mais la frilosité n’est pas de mise si l’on est convaincu que seule une action vigoureuse et volontariste est LA solution ; et vous le verrez dans les semaines et mois à venir, c’est dans cette FRANCE centralisatrice et sclérosée que cette frilosité continuera de s’exercer : à vos dépends !
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(1) le juge des référés a jugé «qu’il appartient à l’employeur de mesurer par unité de travail les risques professionnels induits par le covid-19 et de les transcrire dans le document unique d’évaluation des risques (DUER), sans paraphraser les recommandations publiques et officielles du gouvernement ou des autorités sanitaires.L’employeur doit ainsi mener une évaluation concrète des risques au sein de son entreprise et définir des mesures préventives adaptées».
(jugement TJ nanterre 14.04.2020/ ou la décision Amazon https://www.dalloz-actualite.fr/flash/coronavirus-condamnation-d-amazon-pour-non-respect-de-mesures-de-prevention#.XqgmomgzY2w)
(1bis) https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/les-dirigeants-de-credit-agricole-renoncent-en-partie-a-leur-remuneration-1193251
(2) 7 milliards pour Air France (figaro éco 26.04.2020)» Renault à l’abri grâce aux prêts garantis» pour 4 à 5 milliards (id 24.04.2020)
(3) les usa n’ont pas ces états-d’âme qui financent leur déficit depuis des décennies par l’émission de monnaie ; il ne semble pas qu’avant la crise l’économie américaine soit considérée comme sous perfusion.https://www.lefigaro.fr/vox/economie/l-europe-doit-elle-s-inspirer-de-la-nouvelle-theorie-monetaire-en-vogue-aux-etats-unis-20190715
(4) le pourcentage de fonctionnement de l’industrie est actuellement en France de 58% (le BTP fonctionne à 10%, la construction automobile à 10/15% ). En Allemagne l’industrie tourne à 80% – figaro éco 25.04.2020
(4bis) La collecte TVA mensualisée était de l’ordre de 17milliards d’euros en 2018 , en 2015 le produit mensuel du secteur marchand non agricole estimé mensuellement à 316 milliards ; en tenant compte qu’un tiers des entreprises fonctionnent totalement ou partiellement ; le montant donné pourrait – hors collectivités territoriales – s’établir à 200 milliards/mois, à comparer au 110 milliards annoncés en milieu de crise…hors dégâts collatéraux -challenge.fr 14.04.2020 – https://fr.statista.com/statistiques/477268/revenu-total-tva-france/
(5)Coronavirus : le chômage partiel ne suffit pas à sauver tous les emplois (franceinfo web 27.04.2020)- 10 millions de chomeurs – 20 minutes 22.04.2020 – cout mensuel 24 milliards euros (figaro eco 14.04.2020)
(6) «quand on voit les douanes retenir des masques en dédouanement, ça énerve» propos d’un dirigeant – le figaro éco 25.04.2020)
Sa voie pas! a écrit
Voilà un bon départ de réflexions pour limiter les dégâts du confinement qui, sans nul doute, seront bien plus élevé que les dégâts du Coronavirus!
Un don de 95% du chiffre d’affaire des entreprises pendant les mois du confinement, ça fait quel montant? ce montant sera à rajouter aux 6’500 milliards de dettes de la France y compris la dette cachée (https://www.valeursactuelles.com/economie/6500-milliards-deuros-le-vrai-montant-de-la-dette-francaise-99462) Comment la France pourrait-elle y subvenir? elle a déjà la tête sous l’eau depuis les années septante! Ou alors il faudra sacrément faire marcher la planche à billets, mais tant que la France fait partie de la zone Euro, elle n’aura pas les mains libres pour ce faire. Et puis si effectivement on réimprimait des euros en masse sans créer de valeur en contrepartie cela entrainera une hyperinflation, l’argent et les économies des français ne vaudront plus rien (voir l’Argentine).
Le mieux c’est que la Savoie sorte enfin de ce système français qui la maintient sous l’eau, quelle puisse enfin avoir une balance commerciale positive propre, elle pourrait ainsi se faire un bon coussin fort utile en cas de crise et pourrait compter sur des banques ayant suffisamment de fond propre pour résister, et ainsi effectivement pouvoir aider ses PME directement en cas de coup dure externe.
T TISSOT-DUPONT, vice secrétaire exécutif 100%SAVOIE a écrit
Cher ami lecteur, et fervent défenseur d’une Savoie retrouvée,
toutes les réponses à tes observations sont dans les notes de bas d’article.
Pour l’instant nous sommes encore en France, et l’important c’est de démontrer que nous avons des solutions que nous pourrions appliquer chez nous et sans les dégâts collatéraux que tu crains ; si après la France veut reprendre à son compte des idées savoisiennes pour ses entreprises, c’est son problème.
En te remerciant pour ta fidélité à notre site.
Sa voie pas! a écrit
Tout à fait d’accord avec vous.
Et c’est bien pour ça que je finissais mon commentaire ainsi:
“Le mieux c’est que la Savoie sorte enfin de ce système français qui la maintient sous l’eau, quelle puisse enfin avoir une balance commerciale positive propre, elle pourrait ainsi se faire un bon coussin fort utile en cas de crise et pourrait compter sur des banques ayant suffisamment de fond propre pour résister, et ainsi effectivement pouvoir aider ses PME directement en cas de coup dure externe”. Un peu comme la Suisse fédérale, petite, légère et démocratique dont la richesse provient de son tissu de PME à très fort pouvoir exportateur (même avec la Chine!). Elle a pu débloquer en 24h 43 milliards de CHF en faveur de ses entreprises puisé dans son coussin qu’elle a su se former au cours des ans.
Mais là il serait impossible à la France de suivre la Savoie, ou la Suisse, dans l’établissement de ce coussin de sécurité, simplement à cause de son système politico-économico-fiscalo-social complètement obsolète, lourd et inadapté en regards de ce qui se passe actuellement dans le monde. Il faudrait que la France réforme complètement son système pour pouvoir régater avec une Savoie souveraine, mais comme la France est irréformable, et c’est bien là un des ses axiome… La Savoie n’a plus qu’une possibilité de survivre: se débarrasser de ce boulet français au plus vite!
Merci à votre mouvement de nous donner un peu d’espoir pour notre Savoie.