On reproche aux savoisiens – ceux qui comme les militants de 100%SAVOIE ont la certitude que l’émancipation de notre territoire est la seule voie vers un avenir de liberté, de responsabilité et d’humanité ( ce qui en passant deviendra un jour aussi l’avenir de nombreux territoires en réaction au centralisme jacobin d’un autre temps) – de souvent tirer à boulet rouge sur PARIS.
Si on entend sous le mot PARIS le lieu de naissance de tant d’erreurs, de stupidités, de décisions liberticides, improductives sinon ruineuses ou d’une rare connerie, alors oui notre combat est dirigé contre PARIS, capitale du pays France.
Si l’on entend que notre combat est dirigé contre les habitants de PARIS, alors c’est que l’analyste n’a rien compris, et a certainement confondu quelques remarques acides ou issues de notre tradition gouailleuse ( le savoisien l’hiver par temps de neige est très créatif au contact de visiteurs ou skieurs non-indigènes « les monchus »).
Après tout « parisien tête de c…, parigot tête de v… » se retrouve sous d’autres déclinaisons dans des blagues dont les provinciaux sont à leur tour les sujets ; et c’est tant mieux, cela prouve qu’un humour potache a encore droit de cité ici-bas.
Mais revenons à l’essentiel ; oui PARIS, PARIS je t’aime, c’est notre cri de raison car si la France était sans reproche, à l’écoute de ses citoyens, et non pas de quelques minorités très visibles et parfois toxiques, si elle n’était pas percluse d’une dette budgétaire insensée qui entrave toute perspective d’innovation individuelle et collective, et cadenasse son action diplomatique, si elle avait œuvré pour une Europe qui ne soit pas dédiée comme une fin en soi au seul grand marché unique, et si enfin elle avait compris que le jacobinisme parisiano-urbain devait laisser place à des transferts massifs de pouvoirs aux territoires et aux peuples corses, catalans, basques, bretons, alsaciens, franc-comtois, nissards, savoisiens et autres qui les composent, peut-être le sens de notre combat eut été différent.
Mais aujourd’hui PARIS – car si l’on veut nous faire croire à la bonté de la France dans son passé on répondra génocide révolutionnaire de 21 à 23% de la population vendéenne – c’est :
= quand on nous parle de solidarité, 40 millions de déficit fin 2020 pour l’opéra de PARIS (lequel d’entre vous a pu s’y rendre ?) que votre argent comblera, quand telle commune de SAVOIE s’abaisse à quémander à PARIS quelques milliers d’euros pour un projet communal.
= quand on nous parle d’égalité, 775 professeurs des écoles en 2016 recrutés directement par la ville de PARIS « une exception en France » (1), quel maire de SAVOIE n’aimerait avoir un tel pouvoir, surtout quand la dotation globale de fonctionnement les finance indirectement.
= quand on nous parle de désenclavement numérique, avec une 4G et probablement une 5G dans les grandes métropoles alors que nombreux sont les territoires de SAVOIE et de province où l’accès au web reste une gageure, et on ne parle pas de la fibre. Faut-il rappeler à PARIS, que les électeurs des villes de plus de 100.000 habitants ne représentent que 6 millions (12,2% ) des 47 millions d’électeurs français : alors les 87,8% restant, ils comptent pour de la bouse fraiche de tarine ?
= quand on nous gave des mots de démocratie, de respect des élus locaux pour aussitôt et régulièrement les faire piétiner par l’exécutant départemental de PARIS – si, si vous le connaissez de nom, celui ou celle qui n’est pas issu du vos suffrages mais s’impose à tous – le préfet .Ainsi du projet d’arrêté préfectoral de protection du Mont-Blanc quasi unanimement critiqué par les élus de la vallée de Chamonix : “Un texte sûrement rédigé par un fonctionnaire de la préfecture qui ne connaît rien à l’alpinisme” (RADIO MONT BLANC).
On pourrait continuer et remplir des pages blanches de cette incurie parisienne.
Oui, PARIS je t’aime c’est notre cri de raison : continue sur cette pente ; sur nos glaciers une pente ça se termine toujours par une rimaye.
Mais notre cri du cœur on le garde pour le lieu où sont leurs racines ancestrales pour certains et leurs racines nouvelles pour ceux qui l’on rejoint depuis : NOTRE SAVOIE.
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Savoisine a écrit
Paris-ici la monnaie! C’est bien le problème de toute la province française.