Vous voulez vivre la SAVOIE au quotidien ?
Alors faites vivre chaque jour les particularités de notre langue, en n’hésitant pas dans les nombreuses phrases qui s’y prêtent à incorporer notre Y ou notre Mé savoisiens.
Car savez vous qu’une étude documentée (1) démontre que notre Y fait partie des particularités de langage des pays de Savoie mais également en Isère et jusqu’en région lyonnaise. Un dérivé du patois qui a fait mieux que résister car son utilisation pourrait Mé bien être en expansion
D’autant qu’il a résisté aux siècles, les premières mentions de son usage datant du XVI ° siècle quand la langue française tendait à se substituer à nos patois.
Pour Mathieu Avanzi, “les gens se reconnaissent énormément dans ce y. C’est un marqueur important de la région, et beaucoup le revendiquent”. Selon lui, cette particularité vient du genre neutre du patois, qui complétait le masculin et le féminin : “Le genre neutre a disparu en français standard, mais s’est maintenu en Pays de Savoie, dans l’Ain, et même jusqu’à Genève. Il s’est maintenu car il joue un vrai rôle dans la langue, il permet d’exprimer des nuances de sens. C’est un peu comme ce qu’on appelle le passé sur-composé comme ‘je l’ai eu fait’ par exemple”.(2)
Mais c’est en SAVOIE, du nord au sud , qu’il reste le plus utilisé.
Quand a Mé, ce mot très savoisien est utilisé pour dire « encore, de nouveau »
Je ne vais donc Mé pas vous Y rappeler : faire vivre notre langue savoyarde, c’est simple et ça peut se faire chaque jour.
(et vivre concrètement votre amour pour la SAVOIE, c’est également simple, en adhérent pour 10 € à 100%SAVOIE)
(1)Mathieu Avanzi. Ce linguiste mauriennais , chercheur à l’université belge de Louvain , maître de conférence. Ses travaux portent sur la géographie linguistique du français, sujet auquel il a consacré plusieurs articles, un atlas
(Atlas du français de nos régions, Armand Colin, 2017) et un blog (www.francaisdenosregions.com)
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